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1976 : Gestes interrompus, poèmes, Lubumbashi.

ton sourire frôlait ma joue

comme une prière

prêtresse je n’osais happer

ton attente silencieuse

 

nous étions distants

et pourtant côte à côte

dans l’espace entre nos  corps

couraient d’infinis secrets.

 

​

Variante

 

ta lèvre effleurait mon cou

avec un murmure

craintive je n’osais toucher

les traces de sa brûlure

 

nous étions côte à côte

et pourtant lointains

le silence entre nos doigts

taisait d’infinis accords

 

(Sourire)

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